Le constat est amer et douloureux : pour la 3e année de suite, les salaires réels ont baissé en 2023. Ils sont actuellement inférieurs de près de 3% à ceux de 2020. D’ici fin 2024, les retraité·e·s perdront l’équivalent d’une rente mensuelle complète, parce que le renchérissement n’est pas compensé dans les rentes du 2e pilier.
L’inflation affecte le pouvoir d’achat de la majorité de la population, tout comme l’augmentation permanente des primes d’assurance-maladie individuelle et celles annoncées des loyers et de l’électricité. Tout augmente, mais les salaires et les rentes ne suivent pas.
A l’heure où dans un pays riche comme la Suisse la précarité ne cesse de gagner du terrain et touche une proportion de la population sans précédent dans l’histoire récente, une augmentation des salaires et des rentes est une nécessité absolue pour permettre aux travailleurs, travailleuses et aux retraité·e·s de faire face à ces coûts supplémentaires incompressibles.
Réduire l’impact des coûts de l’assurance-maladie sur le budget des ménages est indispensable. De plus en plus de gens doivent s’endetter pour faire face à des dépenses imprévues ou renoncer à des soins à cause d’une franchise trop élevée.
Il est urgent d’actionner le frein à l’endettement des ménages. L’argent est là. Prenons-le là où il se trouve plutôt que de couper dans les rentes de veuves. Ce n’est qu’une question de volonté politique, du même ordre que la décision de débloquer des milliards pour sauver une banque. Le Parti socialiste est le lobby de la population et la population jurassienne ne s’y trompe d’ailleurs pas lorsqu’elle suit régulièrement majoritairement les mots d’ordre du PSJ lors des votations.
Nos candidat.e.s des listes 1 s’engagent pour votre avenir en prenant parti pour le pouvoir d’achat, le climat et l’égalité. Merci pour votre soutien le 22 octobre.
Delémont, le 26 septembre 2023 / Parti socialiste jurassien / publié dans Le Quotidien jurassien