Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Parce qu’en 2019, la lutte pour atteindre l’égalité sociale, économique et politique entre les femmes et les hommes n’est pas encore terminée et qu’il est nécessaire d’y consacrer une journée entière.
L’occasion de rappeler que les droits des femmes ne sont pas acquis ni en matière d’égalité salariale, ni en matière de partage des tâches domestiques, que l’occupation de l’espace public est essentiellement masculine, qu’une femme subit au quotidien un sexisme ordinaire et insidieux, que les femmes sont les principales victimes de violences conjugales et de harcèlement sexuel, qu’il est plus difficile pour elles de concilier vie familiale et carrière professionnelle ou politique, que leur droit à l’autodétermination n’est pas respecté et que leur corps est un terrain de lutte constant pour savoir ce qu’elles peuvent et doivent en faire.
Une liste qui semble interminable et qui n’est de loin pas exhaustive, mais qui suffit à elle seule à prouver l’importance de l’existence de cette journée.
Une journée internationale qui plus est… Une opportunité pour se montrer solidaires de toutes les luttes féministes. En effet, s’il y a bien un thème qui concerne tous les pays du monde, à des degrés différents évidemment, c’est bien celui de l’inégalité des sexes. Nos représentations sur la question du genre ont très peu évolué et se retrouvent partout : il y a un sexe fort et un sexe faible. L’un domine l’autre alors que plus rien ne peut le justifier (la force physique n’étant plus un critère acceptable depuis que nous ne combattons plus les mammouths à mains nues pour survivre).
Pour terminer, le 8 mars devrait permettre d’inclure tout le monde dans la lutte, hommes et femmes. Chimamanda Ngozi Adichie, féministe née au Nigéria, conçoit le féminisme ainsi :« Pour ma part, je considère comme féministe un homme ou une femme qui dit, oui, la question du genre telle qu’elle existe aujourd’hui pose problème et nous devons le régler, nous devons faire mieux. Tous autant que nous sommes, femmes et hommes. »
En résumé, c’est ensemble que nous contribuerons à faire évoluer les mentalités et que nous apprendrons à nos enfants que, quelque soit leur sexe, qu’ils sont égaux. Être féministe n’est pas une option, c’est un devoir! Les femmes doivent bénéficier de droits garantis et protégés… ça fait suffisamment longtemps qu’elles les attendent!
Le 8 mars 2019, Lucie Scaiola, vice-présidente du PSJ