Nous voterons le 27 septembre sur l’initiative de l’UDC qui vise à supprimer l’accord sur la libre-circulation des personnes. Dans le contexte, l’ancien conseiller national Jean-Claude Rennwald vient de publier un nouvel ouvrage sur les relations entre la Suisse et l’Union européenne. La Suisse n’est-elle pas à la veille d’une dangereuse séparation d’avec l’Union européenne (UE), alors que son “flirt” (les accords bilatéraux I) avec celle-ci ne remonte qu’à une vingtaine d’années ? C’est la question qui constitue le centre de cet ouvrage. L’acceptation d’une initiative lancée par l’UDC, qui exige que la Suisse règle de manière autonome l’immigration
des étrangers, aurait de graves conséquences. Mais Jean-Claude Rennwald ne se contente pas d’analyser cette initiative. Il la situe dans un contexte plus large, en remontant au refus de la Suisse d’adhérer à l’Espace économique européen, en 1992, avant de s’interroger sur les enjeux d’un
accord-cadre entre la Suisse et l’UE et sur les conséquences pour la Suisse d’une adhésion à l’UE. Enfin, l’auteur s’interroge sur l’évolution démocratique, économique et sociale de l’UE, sur son élargissement par trop rapide, sur la progression des forces écologistes et nationales-populistes lors des élections de 2019 au Parlement européen, pour se demander, in fine, si le socialisme et le syndicalisme sont « solubles dans l’Europe ».
Le livre est disponible en librairie ou aux Editions Alphil.
Delémont, le 26 mai 2020 / pch