Fin de journée bien maussade mercredi au Parlement jurassien. À l’image de la météo. Le législatif cantonal a en effet accepté par 33 oui contre 24 non et 2 abstentions le principe de supprimer purement et simplement 100 équivalents plein temps (EPT) dans la fonction publique d’ici à 2030. Malgré les interventions de la ministre Rosalie Beuret Siess et du député Patrick Cerf, rien n’y a fait.
Encore un coup du camp bourgeois nous direz-vous ? Eh bien non car cette motion « simpliste au possible », selon les termes employés par son auteur, émane des rangs du… Parti Chrétien Social Indépendant ! La droite n’en demandait pas tant. Il est évident que l’acceptation de ce texte entraînera des répercussions à moyen terme sur le nombre et la qualité des prestations délivrées par l’État, dans un contexte de forte tension dans la fonction publique. Une chose est certaine : le groupe parlementaire socialiste poursuivra plus que jamais son action en faveur d’un État fort et ambitieux, garant d’une véritable justice sociale. (Lien RFJ)
Mais lors de cette journée pluvieuse, quelques jolis rayons de soleil ont illuminé le plénum, notamment dans le cadre des questions orales. Patrick Cerf s’est enquit de la prolongation du régime de RHT et a été plutôt rassuré (lien RFJ). Joël Burkhalter a quant à lui déploré les faibles prévisions démographiques cantonales (Lien LQJ) et Jelica Aubry-Janketic a interrogé le Gouvernement quant à la qualité et la sécurité de l’accueil en crèche (intervention ci-dessous). Nous aurons fait le tour complet de cette séance du Parlement lorsque nous aurons évoqué le dépôt du postulat de Gaëlle Frossard en lien avec la création d’un office de l’enfance et de la jeunesse (intervention ci-dessous). PCE
