Les député-e-s ont accepté mercredi par 36 voix contre 22 la motion de Jämes Frein sur les allocations de formation qui a pour but de combler une lacune. Actuellement, les caisses d’allocations familiales jurassiennes versent des montants différents selon l’âge du jeune en formation. A l’avenir, ils devraient pouvoir obtenir 300 francs d’allocations, même s’ils n’ont pas atteint les 16 ans révolus.
Le Parlement a par contre malheureusement refusé, par 30 voix contre 27 et 1 abstention, la motion de Josiane Daepp intitulée « Proches-aidants : un engagement inestimable pour la société ». Le texte demandait que des allocations (entre 15 et 25 francs par jour selon le degré de dépendance) soient allouées pour les personnes proches aidantes, comme c’est le cas dans le canton de Fribourg par exemple.
Fabrice Macquat est monté à la tribune pour s’opposer au postulat de Rémy Meury qui proposait de privatiser le contrôle du stationnement et la distribution d’amendes à des sociétés de sécurité privées. Son intervention à lire ci-dessous:
“Pour le groupe socialiste, les tâches de la police sont une compétence régalienne de l’État et doivent le rester. Ce n’est pas en amenuisant les compétences de l’État et des communes qu`on apportera une solution au problème de parcage. La privatisation ne résout pas tous les problèmes mais ces derniers doivent être abordés de manière systémique”.
Une motion pour répertorier les agressions homophobes
Le PS a déposé une motion au Parlement et y demande que le Gouvernement impose à la police de répertorier les agressions à caractère LGBTIphobe. Rosalie Beuret demande au Gouvernement de modifier la pratique actuelle. Aujourd’hui, le système judiciaire et la police cantonale ne sont pas soumis à une réglementation qui impose de prendre en compte le caractère spécifiquement homo, bi ou transphobe d’une agression.
Sources: www.rfj.ch et Le Quotidien jurassien
Delémont, le 23 mai 2019 / pch